Avec l’émergence des plateformes comme Vinted ou Vestiaire Collective, le re-commerce ou le marché de seconde main s’impose dorénavant dans les modes de vie. En 2021, 9 Français sur 10 ont acheté un produit d’occasion. Si ces acheteurs de bonnes affaires cherchent majoritairement à faire des économies (69%), c’est aussi pour eux une solution pour consommer plus (37%) et limiter le gaspillage (46%). (Sources : Étude Kantar).
Un mode d’achat qui touche tous les secteurs
L’acquisition d’un véhicule d’occasion est une pratique courante depuis longtemps. Plus étonnant, la seconde main a dorénavant converti 71% des acheteurs de produits de culture et de loisirs (livres, CD, DVD, jeux vidéo) et, surtout, 60 % des achats de vêtements. 27% des consommateurs déclarent d’ailleurs privilégier ce canal de vente. (Sources : WPP et GroupM Business Media Science).
24 % des Européens acteurs de la seconde main
Parmi les consommateurs assidus, avec plus d’un achat par mois, les jeunes de 18-34 ans arrivent en première position (40%). Côté revente, près d’un Européen sur quatre vend au moins une fois par mois et en tire un revenu mensuel de 77 euros en moyenne (67 euros pour les Français), et jusqu’à 103 euros chez les plus jeunes (18-34 ans).
Une croissance à 2 chiffres
Alors que la production textile a doublé, l’usage diminue fortement. Le nombre de fois où un vêtement est porté avant d’être jeté a baissé de 36 % ces 15 dernières années. (Sources : Institut de l’économie circulaire – Focus textile 09-18).
Dans le même temps, la fast fashion et les collections qui se renouvellent plus vite que les saisons, font la part belle à la seconde main qui s’impose comme une solution plus adaptée aux besoins des consommateurs et à leur pouvoir d’achat.
Deux raisons qui expliquent que ce nouveau marché, très prometteur, affiche des prévisions de croissance annuelle de l’ordre de 15 à 20 % pour les 5 prochaines années.
Une attente forte vis-à-vis des marques
79 % des consommateurs pensent que les marques ont un rôle à jouer dans la revente de biens de seconde main et 69 % sont intéressés par la possibilité de revendre leurs anciens achats aux enseignes.
Pour aller plus loin, 58 % considèrent qu’une offre seconde main améliore l’image qu’ils ont d’une marque. Un virage que de nombreuses entreprises ont déjà franchi. (Sources : WPP et GroupM Business Media Science).
Des plateformes dédiées au seconde main
Ainsi, les sites à l’origine du marché de la seconde main, Vinted, Vide Dressing, Vestiaire Collective, Label Emmaus, pour ne citer qu’eux, sont dorénavant concurrencés par des enseignes traditionnelles comme Darty, Fnac ou Ikea sur les marchés de l’équipement. Côté textile, de nombreux acteurs de la mode se lancent aussi, dont Sandro, The Kooples, Diesel, Gemo ou Kiabi.
Certains ont même créé des marques dédiées au seconde main : Resell de Ba&sh, Second Souffle d’Aigle, Zalando Seconde Vie, oC&Az de C&A, ou encore La Reboucle de La Redoute.
Autre phénomène : les services de location
Les offres de services de location de vêtements se font de plus en plus nombreuses pour répondre au besoin des consommateurs qui veulent booster leur garde-robe à un prix raisonnable. C’est notamment le cas des vêtements de grossesse qui dorénavant se louent par abonnements mensuels. Un service novateur, lancé par des Nid’anges, Taylorbox ou Les Cachotières auxquels un Kiabi a emboité le pas avec une offre alléchante : la consommatrice choisit un dressing adapté à ses envies, peut porter les habits loués aussi longtemps qu’elle le souhaite puis les rendre.
Des produits en quête de nouveaux débouchés
Qu’il s’agisse du seconde main ou des vêtements issus des services de location, seuls certains produits repris pourront effectivement être remis sur le marché. Pour les autres, les marques devront trouver de nouveaux débouchés, à l’instar des invendus, et faire appel à des experts du déstockage.
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