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Surstocks : un enjeu de l’économie circulaire

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Depuis le 1er janvier 2022, les invendus non alimentaires ne peuvent plus être détruits par incinération. Cette loi, qui s’inscrit dans un cadre plus global d’économie circulaire, vise à lutter contre le gaspillage et la production de déchets.

 

L’économie circulaire, c’est quoi ?

Selon l’ADEME, Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie, l’économie circulaire consiste à produire des biens et des services de manière durable en limitant la consommation et le gaspillage des ressources et la production des déchets. Il s’agit de passer d’une société du tout jetable à un modèle économique plus circulaire.

Un modèle qui s’articule autour de trois grands axes : l’offre des acteurs économiques, les fabricants, la demande et les comportements des consommateurs et enfin la gestion des déchets.

 

En amont, l’écoconception

En amont de l’économie circulaire, les entreprises sont incitées à développer de nouvelles méthodes de conception et de production plus sobres et efficaces, intégrant les aspects environnementaux. Une démarche qui concerne tout autant les produits que leurs emballages.

L’écoconception induit donc, d’une part, un choix de matériaux favorisant l’utilisation durable des ressources et, d’autre part, des modes de production et de transports plus efficients et écologiques.

 

L’allongement de la durée d’usage 

La modification des comportements des consommateurs est un levier particulièrement important et qui s’illustre parfaitement par le développement du marché d’occasion ou de seconde main dans le secteur du textile.

En 15 ans, le nombre de fois où un vêtement est porté a baissé de 36%. Pour éviter que les habits dorment dans les placards ou ne soient jetés, de nouveaux business models, basés sur l’économie de la fonctionnalité, ont vu le jour.

Sous l’impulsion des plateformes digitales, à l’instar d’un Vinted, le marché du seconde main se développe attirant de plus en plus fabricants et distributeurs. 

homme de chez ahome export qui scanne des produits invendus dans un entrepôt logistique

La gestion des déchets de production et surstocks

Si le recyclage apparait comme la voie la plus vertueuse, celui-ci n’est pas toujours possible : absence de débouchés, composition du produit, etc. Dans ce cas, la recherche de filière de revente à l’étranger ou le don semblent les seules solutions envisageables.

 

  • Le don, une priorité fixée par la loi

Le réemploi devient même prioritaire, notamment par le don aux associations qui luttent contre la précarité ou aux côtés de personnes sinistrées, selon l’Article 35 de la loi Anti-Gaspillage pour une Économie Circulaire, promulguée le 10 février 2020.

Une longue liste de produits est d’ailleurs concernée, qu’il s’agisse d’hygiène, de cosmétiques, d’entretien du linge et de la maison, de textile dont les vêtements, du linge de maison (draps, couettes, oreillers, serviettes, etc.), des chaussures, des jeux et jouets, des produits de puériculture, des fournitures scolaires, des produits électriques, électroniques, électroménagers, des livres, des meubles, de literie et d’objets de décoration, de vaisselle et d’ustensiles de cuisine, etc.

Cette solution est également largement encouragée par une contrepartie financière : les entreprises, assujetties à l’impôt sur les sociétés, peuvent bénéficier d’une réduction d’impôt à hauteur de 60 % du coût de revient des dons (au-delà d’un plafond de 2 millions d’euros, la réduction d’impôt passe à 40 % du coût de revient des dons).

Le don s’impose ainsi comme outil de lutte contre le gaspillage des ressources et la précarité matérielle. Le réemploi permet en effet de réduire sensiblement la production de déchets, tout en donnant accès à plus de confort matériel à des personnes n’ayant pas accès aux circuits marchands traditionnels. 

Toutefois, si les donations ne posent aucun problème pour les produits alimentaires,  elles comportent le risque de créer un marché parallèle de revente, à moins d’être fortement encadrées par des professionnels.
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  • La revente de stocks sur de nouveaux circuits

Autre alternative, les surstocks de production et les invendus peuvent faire l’objet de revente à l’étranger, à des grossistes, des hard discounters et des chaînes locales, hors des circuits habituels ou contractuels des marques. 

Cette solution concerne tout particulièrement les surplus issus des magasins ou d’entrepôts, à savoir des invendus saisonniers, après les soldes, des produits invendables ou obsolètes, bien qu’utilisables, des produits avec défaut de marquage ou de fabrication mineur.

La revente de stocks doit toutefois être confiée à des professionnels capables de garantir la traçabilité des produits afin de respecter les restrictions territoriales du fabricant ou de l’enseigne. 

Expert des filières de commercialisation à l’étranger, Ahome Export facilite la gestion des excédents et surstocks, dorénavant interdits de destruction dans le cadre de la loi d’économie circulaire pour lutter contre le gaspillage des produits non alimentaires.
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